AUJOURD'HUI....
Aujourd’hui on ne bouge pas.
La pluie sournoise c’est glissée dans la nuit
Me suit réveiller avant
Tu dormais encore serrant ton oreiller
Pas eu le cœur de t’agacer, juste sournois soulever le drap pour contempler ton cul divin
Aujourd’hui on ne bouge pas.
Me suit glisser hors du lit
Descendu en évitant cette marche qui craque toujours le même
Le chat sur le fauteuil s’étirait
Me contemplant d’un air méfiant
Aujourd’hui on ne bouge pas.
J’ai décrocher le téléphone me suis mis aux abonnés absents
Couper nos cellulaires bouffeurs d’intimité
Laisser un message pour les amis
Nous sommes pas la nous nous enfermons
Aller vous réchauffer ailleurs, pour une fois
L’amour est égoïste je le serai aujourd’hui
Aujourd’hui on ne bouge pas.
A la cuisine t’es préparé un petit déjeuner digne d’un palace
Me suit faufiler dehors pour te chercher une fleur de rosée
Vite refermé la porte sur le vent bourrasque qui tentait de s’insinuer
Remonté le plateau débordant vers notre chambre
Aujourd’hui on ne bouge pas.
Tu dois avoir un instinct, tu te réveilles t’étirant gracieusement
Me regarde interrogatrice, sourire doux sur tes lèvres sentant encore mon jus
Pose le plateau sur tes genoux cale tes oreillers
M’assoie et te contemple comme un courtisant à sa reine
Et je dis
Aujourd’hui on ne bouge pas.
Nous ferons l’amour, mon amour
Je vais t’aimer je vais m’occuper de te tes seins des heures durant
Te manger les lèvres boire à ta salive
Je vais te laper petit chiot servile
Boire a ta source
Je vais te dire des mots d’amour, de tendresses d’homme
Je vais te pénétrer, longuement te fouiller jusqu’au fond de tes entrailles
Je vais traiter en déesses, en reine, en catin
Faire rougir ton postérieur divin
Je te ferais ce qui damnera aux enfers
M’en moque je t’aime
Aujourd’hui on ne bouge pas.
La terre peu disparaître, les hommes s’entretuer, je m’en moque pour une fois.
Repue entre somnolence et tempête nous endormirons
Tu me vielleras avec tes mains, ta langue, ta bouche
Je te supplierai de faire une pause demi sommeil tu me violeras
Aujourd’hui on ne bouge pas.
La nuit s’est installer reposante tu dors le ventre luisant de notre mouillure
Les seins torturer, les fesses malmener tu dors vaincue
Je me lève descend en évitent cette maudite marche qui grince
Dehors la plein à cessée la terre respire de senteurs humides
L’herbe sous mes pieds nues me fait frissonner le chat reste sur le pas hésitant à me suivre
Mon corps exulte encore tes flagrances je regarde la lune et je pleure
Aujourd’hui nous ne sommes pas sortie
Hôtel yannick janvier