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6 février 2009

AUJOURD'HUI....

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Aujourd’hui on ne bouge pas.

La pluie sournoise c’est glissée dans la nuit

Me suit réveiller avant

Tu dormais encore serrant ton oreiller

Pas eu le cœur de t’agacer, juste sournois soulever le drap pour contempler ton cul divin

Aujourd’hui on ne bouge pas.

Me suit glisser hors du lit

Descendu en évitant cette marche qui craque toujours le même

Le chat sur le fauteuil s’étirait

Me contemplant d’un air méfiant

Aujourd’hui on ne bouge pas.

J’ai décrocher le téléphone me suis mis aux abonnés absents

Couper nos cellulaires bouffeurs d’intimité

Laisser un message pour les amis

Nous sommes pas la nous nous enfermons

Aller vous réchauffer ailleurs, pour une fois

L’amour est égoïste je le serai aujourd’hui

Aujourd’hui on ne bouge pas.

A la cuisine t’es préparé un petit déjeuner digne d’un palace

Me suit faufiler dehors pour te chercher une fleur de rosée

Vite refermé la porte sur le vent bourrasque qui tentait de s’insinuer

Remonté le plateau débordant vers notre chambre

Aujourd’hui on ne bouge pas.

Tu dois avoir un instinct, tu te réveilles t’étirant gracieusement

Me regarde interrogatrice, sourire doux sur tes lèvres sentant encore mon jus

Pose le plateau sur tes genoux cale tes oreillers

M’assoie et te contemple comme un courtisant à sa reine

Et je dis

Aujourd’hui on ne bouge pas.

Nous ferons l’amour, mon amour

Je vais t’aimer je vais m’occuper de te tes seins des heures durant

Te manger les lèvres boire à ta salive

Je vais te laper petit chiot servile

Boire a ta source

Je vais te dire des mots d’amour, de tendresses d’homme

Je vais te pénétrer, longuement te fouiller jusqu’au fond de tes entrailles

Je vais traiter en déesses, en reine, en catin

Faire rougir ton postérieur divin

Je te ferais ce qui damnera aux enfers

M’en moque je t’aime

Aujourd’hui on ne bouge pas.

La terre peu disparaître, les hommes s’entretuer, je m’en moque pour une fois.

Repue entre somnolence et tempête nous endormirons

Tu me vielleras avec tes mains, ta langue, ta bouche

Je te supplierai de faire une pause demi sommeil tu me violeras

Aujourd’hui on ne bouge pas.

La nuit s’est installer reposante tu dors le ventre luisant de notre mouillure

Les seins torturer, les fesses malmener tu dors vaincue

Je me lève descend en évitent cette maudite marche qui grince

Dehors la plein à cessée la terre respire de senteurs humides

L’herbe sous mes pieds nues me fait frissonner le chat reste sur le pas hésitant à me suivre

Mon corps exulte encore tes flagrances je regarde la lune et je pleure

Aujourd’hui nous ne sommes pas sortie

Hôtel yannick janvier

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