7 JOURS 7 NUITS
7 jours –7 nuits
jour 1
j’arrivais de l’autre coté de la flaque, épuisé, nerveux, tendu, état second
tu es la dans ton pays de froid, moi plus frigorifié par l’angoisse
que par ton climat cinglant
nuit 1
nous nous regardions comme étonné, que nos envies s’attiraient
indécis je tournais autour de toi, t’embrassant maladroitement
couché nue dans tes draps, j'apprenais ton corps
jour 2
un jour déjà, le temps filait, charmé je te regardais dans ton sommeil
Le visage détendu, quoi rêves tu ?
J 'es du te faire l’amour
nuit 2
le soleil disparut, nue sous ta couette, nous jouions à nous surprendre
deux amants, qui butinent l’envie de l’amour, sommeil
Apaisé, repus, deux noceurs en fin de soirée
J 'es du te faire l’amour
jour 3
je commence à haïr le temps qui dégouline, indécent
comme deux visiteurs, dolents nous faisons les touristes
je voie ton pays dans tes yeux, mais tu te réveilles
j’ai du te faire l’amour
nuit 3
le soleil nous à laisser tomber depuis longtemps, il nous à abandonné à notre luxure
je me gave, d’odeur de toi, de caresses de toi, je deviens indécent pour toi
combien de fois t'ais je dis, je t’aime
J 'es du te faire l’amour
jour 4
je m’éveille angoissé, tu dors paisible, tu as encore l’odeur de l’amour
nos odeurs mêlées, tu te colles, contre mes reins, geste qui devient le tient
affamé
j’ai du te faire l’amour
nuit 4
nous avons retardé la nuit encore une fois
ne sachant plus si nous devions nous rouler dans les draps
ou nous parler bouche à bouche, de guerre lasse j’ai joui dans tes mains
J 'es ai du te faire l’amour
jour 5
tu t’es encore collé contre mes reins cela devient une douce manie
je n’ose bouger, je repousse ces pensées empoisonnantes
plus que deux jours à te renifler encore sauvagement
j’ai du te faire l’amour
nuit 5
nous parlons pour ne pas nous laissez envahir de silence
nous nous jetons l’un contre l’autre
nos corps s’embrasent, fusion, bonheur, qui de nous à pleurer le premier
Je ne sais plus, tu as jouis, très fort je me souviens.
j’ai du te faire l’amour
nuit 6
Tu nous n'osons aller nous coucher, une peur nous retient
nous nous serrons l'un contre comme des enfants ayant peur du noir
Mon sperme coule en toi comme les larmes que nous versons
Nuit blanche, au petit matin, soleil sur un lac gelé
J'ai du te faire l'amour
Nuit 7
foules de gens anonyme, rêvant de retour ou de départ
il y a encore un instant nous serrions comme des naufragés
J'ai vu ton dos se fondre dans la masse, tête baissée tu es partit
je ne veux pas que tu te retourne
Nuit dans l'avion, sommeil ne venant pas, je sombre
j'ai du te faire l'amour
Quelque part au-dessus de l’atlantique Mars 2007