Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

juste du plaisir

Publicité
Archives
juste du plaisir
Derniers commentaires
juste du plaisir
Catégories
6 février 2009

BAISER!!!!!!!!!!!!!!!!!

Torture_by_rust2d

Baiser

J’ai envie de te baiser

Te limer

Te défoncer

Te sucer

te manger

T’entendre jouir

Gémir

Feuler

Griffer les draps

Ruer

Te défendre

T’ouvrir

T’offrir

T’avilir

T’aimer

Te détester

Pour t’aimer

Mieux

J’ai envie

De t’attacher

Te ligoter

T’emprisonner

Les bras en croix

Clouer contre le mur

Par mes mains

Qui te rentre dans la chair ?

De faire rougir

Ton cul

Tes fesses

Ton postérieur

Te voir

Essayer

De te défendre

Sortir

Tes griffes

Te rendre servile

Esclave

Chienne

Putain

Maîtresse

J’ai envie de te voir

Ramper

Quémander

Ma punition

Supplier

De te battre encore

J’ai envie

De te voir

En levrette

A quatre pattes

Le cul en chaleur

Appelant

Ma queue

Mon vié

Mon nœud

Mon gland

Ma bite

J’ai envie

De te baiser

De t’enculer

S’en précaution

Jusqu'à la garde

Te défoncer

J’ai envie

Que tu me suces

Me salive sur la hampe

Me branle

L’avale

J’ai envie

De mettre

Mon foutre

Dans ton cul

Dans ta vulve gonflée

Dans ta bouche

Sur tes seins

Sur ton ventre

J’ai envie de

T’insulter

Que tu m’insultes

Que tu me haïsses

Pour m’aimer mieux

J’ai envie

D’aller

Aussi loin

Que mes forces

Le voudront

J’ai envie

De prendre viagra

Pour te labourer des heures

Que tu ne puisses

Plus t’assoire ni te laver

Le corps à fleur de peau

J’ai envie

De te laver

La chatte avec ma langue

Te faire feuille de rose

Ma salive pour savon

J’ai envie

Que tu m’emmène

Ou les prudes

N’osent pas

Ou les enfers ne sont

Rien à coté

De notre luxure

J’ai envie

De mourir

Pour toi

De t’aimer comme jamais

J’ai envie

De caresse

De douceur

De tendreté

De baume

J’ai envie

D’amour

Pour toujours

J’ai envie

D’être

Ton chien

Ton esclave

Ta putain

J’ai envie

A

En

Devenir

Fou

Yannick 2008

Publicité
Publicité
6 février 2009

AUJOURD'HUI....

7tgPpTciHd2urp10Pu5quadu_500

Aujourd’hui on ne bouge pas.

La pluie sournoise c’est glissée dans la nuit

Me suit réveiller avant

Tu dormais encore serrant ton oreiller

Pas eu le cœur de t’agacer, juste sournois soulever le drap pour contempler ton cul divin

Aujourd’hui on ne bouge pas.

Me suit glisser hors du lit

Descendu en évitant cette marche qui craque toujours le même

Le chat sur le fauteuil s’étirait

Me contemplant d’un air méfiant

Aujourd’hui on ne bouge pas.

J’ai décrocher le téléphone me suis mis aux abonnés absents

Couper nos cellulaires bouffeurs d’intimité

Laisser un message pour les amis

Nous sommes pas la nous nous enfermons

Aller vous réchauffer ailleurs, pour une fois

L’amour est égoïste je le serai aujourd’hui

Aujourd’hui on ne bouge pas.

A la cuisine t’es préparé un petit déjeuner digne d’un palace

Me suit faufiler dehors pour te chercher une fleur de rosée

Vite refermé la porte sur le vent bourrasque qui tentait de s’insinuer

Remonté le plateau débordant vers notre chambre

Aujourd’hui on ne bouge pas.

Tu dois avoir un instinct, tu te réveilles t’étirant gracieusement

Me regarde interrogatrice, sourire doux sur tes lèvres sentant encore mon jus

Pose le plateau sur tes genoux cale tes oreillers

M’assoie et te contemple comme un courtisant à sa reine

Et je dis

Aujourd’hui on ne bouge pas.

Nous ferons l’amour, mon amour

Je vais t’aimer je vais m’occuper de te tes seins des heures durant

Te manger les lèvres boire à ta salive

Je vais te laper petit chiot servile

Boire a ta source

Je vais te dire des mots d’amour, de tendresses d’homme

Je vais te pénétrer, longuement te fouiller jusqu’au fond de tes entrailles

Je vais traiter en déesses, en reine, en catin

Faire rougir ton postérieur divin

Je te ferais ce qui damnera aux enfers

M’en moque je t’aime

Aujourd’hui on ne bouge pas.

La terre peu disparaître, les hommes s’entretuer, je m’en moque pour une fois.

Repue entre somnolence et tempête nous endormirons

Tu me vielleras avec tes mains, ta langue, ta bouche

Je te supplierai de faire une pause demi sommeil tu me violeras

Aujourd’hui on ne bouge pas.

La nuit s’est installer reposante tu dors le ventre luisant de notre mouillure

Les seins torturer, les fesses malmener tu dors vaincue

Je me lève descend en évitent cette maudite marche qui grince

Dehors la plein à cessée la terre respire de senteurs humides

L’herbe sous mes pieds nues me fait frissonner le chat reste sur le pas hésitant à me suivre

Mon corps exulte encore tes flagrances je regarde la lune et je pleure

Aujourd’hui nous ne sommes pas sortie

Hôtel yannick janvier

6 février 2009

AU BOUT DU CHEMIN

Are_You_Kidding__by_TikiLlanes

Au bout du chemin

Un jour fatigué

Je suis partit

Parcouru le monde du Nord au sud

Vu des populations qui n’espèrent plus rien

Cracher sur des civilisations qui s’entre-détruisent

Pleurer sur les enfants maigres

Jouer avec des enfants qui n’ont rien mais on de l’amour dans les yeux

Aimer les femmes du Nord qui font l’amour par dérisions

Caresser la peau des femmes du sud qui s’offrent pour rien

Fuit les pays riches qui affament leurs semblables

Hurler contre les pays pauvres qui s’ entre tuent

Vu les derniers déserts arides

Contempler les dernières montagnes encore en col blanc

Naviguer sur les dernières mers aux eaux de cristal

Parler avec les derniers sauvages aux langages inconnus

Insulter les prêcheurs tueurs

Bue les dernières eaux pures

Me suis assis pour contempler les derniers animaux vivants

Je suis revenu

Au bout du chemin

La maison attendait

Au bord de la falaise

Vigie sur le large

La lande vierge de toute trace de pas

La plage depuis longtemps déserte

Seul

Au bout du chemin

Je t’attends

Je t’ai dis je reviens

Ne te sauve pas

Reste-la

Je t'ai dit.. il faut que pour je puisse te protéger

Que je fasse le tour du monde

Pour te raconter qu’ailleurs

Tu vas t’écorcher l’âme

Ils vont flétrir ta peau

Le monde là-bas

N’est pas fait pour toi

Au bout du chemin je t’attends

Tu m’as dit

Comment j’apprendrais ton retour

Je t'ai répondu

Le vent te le dira

Au bout du chemin

La sur la plage le vent s’est lever

Et j'ai attendu

Au bout du chemin

Ce matin me suit lever tôt

Le vent tapait à ma porte

Debout dans l’entrée

Au bout du chemin

Une silhouette de femme

L’air tremblait autour, floue

Lentement tu avançais

Mon cœur battait aux rythmes des vagues puissantes

Tu souriais

Lumière, plus belle encore que dans ma mémoire

Je t’ai regardé

Indécis

Tu m’as souris rayonnante

Enfin tu es la as tu murmurer

Le bout du chemin

S’est refermé sur nous

La maison disparue

Un autre monde nous attendait

Un monde ou seul les amants ont leurs places

Un matin un homme fatigué

Est partit…

Yannick janvier 2007

5 janvier 2009

ATTACHER!!!!!!!!!!!!!!!

VARIATIONS_EROTISME_ML_1_

Attacher…

Je veux t’absorber, comme on boit une liqueur interdite

T’accoler à ma peau comme siamois, indécence de la nature

M’accorder à ton corps pour te lier très étroitement pour que tu sois ma prisonnière

M’accoupler comme des bêtes oubliant notre vernis de civiliser pour que nous retrouvions les gestes ancestraux de l’amour

T’accrocher à ton lit pour que tu ne puisses me résister

N'adhérer contre toi pour que tu ne puisses jamais me quitter

M’adjoindre comme compagnon cette part de moi décadente pour que tu puisses victimes consentantes plonger des mes abysses

M’affecter lorsque tes cordes t’entame ta chair tendre et de me ma langue comme un chien te lécher pour en éteindre le feu

M’agrafer sur le cœur la lettre que tu me laisses au matin lorsqu’en tapinois tu pars rejoindre la foule

Ajuster au plus prés ta chaîne qui te lie à moi

M’amarrer à tes cuisses comme la drisse qui tient fermement le voilier au quai les jours de tempêtes

M’ancrer à ton fond, au plus secret de ton intimité me servant de mon sexe comme grippé pour te retenir à mon désir

M’annexer à ta vie à chaque instant de jour et de la nuit pour que je sois ton ombre

appendre de toi tes désirs les plus secrets que tu gardes enfouie au fond de ton âme pécheresse

M appliquer à prévenir tes moindres soupirs, interpréter tes battements de cils, reconnaître les frémissements de tes lèvres lorsque tu vas gémir

M, arrêter juste à temps courber au-dessus de ton monde attendant tes cris libérateurs

M’arrimer à ton ventre les jours de houles, quand ma bouche collée à ton sexe tu supplie et ordonne

M’assembler en savant domino, nos s’empilant dans une construction abstraite

M’associer pour que notre vie nous soyons les seuls de cette société anonyme

M’assujettir à ton exigence, usurière qui me fait rendre au centuple l’amour que j’ai pris à crédit

M’assurer que personne en ce monde ne pourra ce mettre en travers de notre amour

M’astreindre à chaque lever du jour à te dire les mots que je te disais au premier jour

M’atteler enfin à cette grand œuvre compagnon consciencieux créant un chef d’œuvre à partir de toi et pour toi

M’attirer tes faveurs courtisanes serviles à ton servir

M’attribuer sans vergogne tous les mérites de ton accomplissement

bander tes yeux pour que dans ton obscurité je te laisse imaginer mon monde fait de folie

boucler cette ceinture que de tes mains ont défaites pour que je puisse me la tendre innocemment en espérant que je t’en gifle les fesses

boutonner ton corsage lorsque je t’habille le matin par jeux te regardant comme en regarde son avenir

brider ton corps de milles liens de mon appétit de toi cuisinier des enfers

Te captiver en ma tanière pour que tu sois mon otage à vie de ma passion

Te ceindre de ce foulard voyant au fond de tes yeux un incommensurable amour, et une confiance sans limite

cercler tes chevilles de milles joncs comme l’on paraît ces danseuses indiennes que l’on offrait au rajah sur leurs cousins de brocards

Te charmer comme dans le souk le joueur de flûte charmant le cobra pour t’endormir afin abuser de toi dans ton hypnose

Te cheviller, Te clouer, à mon pilori au pilon de ma queue au lit de nos ébats

Te coller comme le corail adhère au rocher pour en faire une débauche de couleurs

consolider notre amour pour que notre histoire soit que magnificence

Me corder à toi créant des liens si étroit que nulle lame puisse passer en nous pour nous défaire

Me coudre les lèvres pour que nul son ne sorte pour ne pas révéler ton nom au monde

Me coupler à tes fesses lorsque que cramponner je dirige notre tango dans la nuit chaude de notre alcôve

M’enlacer à tes bras pieuvres m’entortiller à tes jambes d’albâtre, m’entraver à ton corps luisant de sueur, nous entrelacer comme la liane encercle le tronc des forets primaires

Nous envelopper dans nos draps pour dissimuler notre amour

Te ficeler comme ficelle l’artiste son œuvre pour le cacher aux yeux de sa muse

frapper ton cul divin pour te faire te pardonner des punitions imaginaires

M’immobiliser dans des spasmes suprêmes corps tendus, sentant jaillir geyser mon jus qui tu espères

Te lacer tes bottines sur ta cheville tendus sous mes yeux baissés

Te lier, Te ligaturer, Te ligoter, Te maintenir dans une position de soumise consentante sous tes ordres, qui est le maître et l’esclave ?

Te mettre à genoux devant moi, ton visage lever vers moi dans une supplique muette

Me passionner pour tes défauts les trouvant merveilleux

Me pendre à ton bras fendant la foule conquérant et fier que tu sois à mes cotés

Me piquer d’esprit pour te voir rire aux éclats, placer en toi mes espoirs de Rédemption

porter en toi un espoir que cet amour ne ressemble à nul autre pareille

Me prendre par le cœur n e plus me préoccuper des regards que me prête, les regards réprobateurs

Ne plus me rattacher à cette vie sans saveur pour seulement me relier à ce fil qui me retient, river, mieux sangler par ta séduction pour enfin me soumettre

, me subordonner à ton appétit, me suspendre au simple désir de m’unir à toi, et, vouer le reste des mes siècles à ta vie pour T’attacher à jamais

Yannick 2008

24 décembre 2008

ARAGON DISAIT Tes yeux sont mon Pérou ma Golconde mes Indes

VARIATIONS_EROTIQUES_4_ML_1_

modestement je réponds au poète tu es ma brise du soir descendant de la montagne

Tu es pareille au ruisselet fougueux jaillissant de la source

ruisselet devenant rivière coulant au milieu des prés

majestueux devenant fleuve traversant des villes orgueilleuses

humble finissant sa course dans l'océan mère

tu es pareille à Colombe rêvant des Indes mythiques

genoux à terre baisant la terre des caraïbes

tu es aussi torride que la fournaise l'écrasant de son poids

tu es orgueilleuse lorsque penché sur moi tu me domines visage en sueur dans après midi d'amour

Tu es soumise comme Justine subissant les perversités de ces amants

Tu es maîtresse quand de ta bouche tu tires mon offrande

Tu es femme lorsque tu te déplaces fière aux milieux d'hommes applicateurs

tu es jalouse lorsqu’une femme se penche sur moi pour glisser mots à l'oreille

Tu es féline comme chatte lorsque croupe lever, tu attends mon assaut

Tu es opéra lorsque de ta gorge sort ta mélopée jouissance

tu es fontaine lorsque tu m’inondes de ta rosée divine

Tu es mourante lorsque d'un dernier soubresaut tu tends sous mon doigt fouilleur

tu es mon amie lorsque tu écoutes mes confidences le sourire grave

Tu es ma maîtresse lorsque tu m'offres ton corps

Tu es ma femme lorsque tu penses mes blessures

Tu es mon avenir, mon passé, ma finalité

Comme disait ARAGON aussi LA FEMME EST L’AVENIR DE L'HOMME !

Yannick dimanche 2008

Publicité
Publicité
23 décembre 2008

A TOI

VARIATIONS_EROTIQUE_5_ML_1_

A toi.

comme le marin sur son navire perdu au milieu de l'océan
Comme le soldat tremblant de peur avant l'assaut
je suis à toi
comme l'enfant s'éveillant la nuit de ses peurs de ces contes de sorcière
comme la petite fille voyant son sang couler pour la première fois
je suis à toi
comme la femme qui attend le retour de son homme
comme l'homme pleurant dans ses mains la disparition de l'être chérie
je suis à toi
comme le paysan redoutant les premières pluies
comme l'ouvrier perdant ces espoirs
je suis à toi
comme l'amant se consumant dans tes yeux
comme l'amante oubliant jusqu'à sa vie par amour
je suis à toi
comme mes reins forçant ta chair
comme ta bouche sur ma peau
je suis à toi
comme nos cris dans la nuit
comme nos soupirs mélangés
je suis à toi
comme nos espoirs un jour de nous réunir
comme les barrières disparaissant devant l'amour
je suis à toi
comme nos espoirs un jour très lointain de disparaître ensemble
comme nos rêves d'adultes enfants devenant réalités
je suis à toi
comme le tableau se créant sous tes doigts
comme mes mots sortant de mon âme
je suis à toi
a toi

Yannick 2008

23 décembre 2008

VARIATIONS_EROTIQUE_3_ML_1_

23 décembre 2008

A quoi rêves-tu

A quoi rêves-tu


Endormie, lovée

Protégée dans ton sommeil

A quoi rêves-tu

Je glisse mon regard

De tes reins à tes épaules rondes

A quoi rêves-tu

Je souffle mon haleine

Au creux des tes épaules

A quoi rêves-tu

Songes- tu à des rivages lointains

Imagines-tu des plages blondes

A quoi rêves-tu

Souris-tu à de tendres soleils

Murmures-tu dans des langues inconnues

A quoi rêves-tu

Un doute me torture

De mauvaises pensées me taraudent

A quoi rêves-tu

A de beaux amants aux corps d’albâtre

A leurs caresses sur ta peau satin

A quoi rêves-tu

Je t’interdis de toutes mes forces

De me tromper même en songe

A quoi rêves-tu

Tu m’échappes, tu me fuis

Réveille toi afin que j'existe

A quoi rêves-tu

Je pose un baiser au creux de ton ventre

Doux et furtif

A quoi rêves-tu

Dans ton sommeil tu gémis

Tu prononces mon nom

A quoi rêves-tu

Rassuré je me penche à la  fenêtre

La ville dort

A quoi rêvez-vous


Yannick juillet 2006

23 décembre 2008

7 JOURS 7 NUITS

VARIATIONS_EROTIQUE_2_ML_1_

7 jours –7 nuits



jour 1

j’arrivais de l’autre coté de la flaque, épuisé, nerveux, tendu, état second

tu es la dans ton pays de froid, moi plus frigorifié par l’angoisse

que par ton climat cinglant

nuit 1

nous nous regardions comme étonné, que nos envies s’attiraient

indécis je tournais autour de toi, t’embrassant maladroitement

couché nue dans tes draps, j'apprenais ton corps

jour 2

un jour déjà, le temps filait, charmé je te regardais dans ton sommeil

Le visage détendu, quoi rêves tu ?

J 'es du te faire l’amour

nuit 2

le soleil disparut, nue sous ta couette, nous jouions à nous surprendre

deux amants, qui butinent l’envie de l’amour, sommeil

Apaisé, repus, deux noceurs en fin de soirée

J 'es du te faire l’amour

jour 3

je commence à haïr le temps qui dégouline, indécent

comme deux visiteurs, dolents nous faisons les touristes

je voie ton pays dans tes yeux, mais tu te réveilles

j’ai du te faire l’amour

nuit 3

le soleil nous à laisser tomber depuis longtemps, il nous à abandonné à notre luxure

je me gave, d’odeur de toi, de caresses de toi, je deviens indécent pour toi

combien de fois t'ais je dis, je t’aime

J 'es du te faire l’amour

jour 4

je m’éveille angoissé, tu dors paisible, tu as encore l’odeur de l’amour

nos odeurs mêlées, tu te colles, contre mes reins, geste qui devient le tient

affamé

j’ai du te faire l’amour

nuit 4

nous avons retardé la nuit encore une fois

ne sachant plus si nous devions nous rouler dans les draps

ou nous parler bouche à bouche, de guerre lasse j’ai joui dans tes mains

J 'es ai du te faire l’amour

jour 5

tu t’es encore collé contre mes reins cela devient une douce manie

je n’ose bouger, je repousse ces pensées empoisonnantes

plus que deux jours à te renifler encore sauvagement

j’ai du te faire l’amour

nuit 5

nous parlons pour ne pas nous laissez envahir de silence

nous nous jetons l’un contre l’autre

nos corps s’embrasent, fusion, bonheur, qui de nous à pleurer le premier

Je ne sais plus, tu as jouis, très fort je me souviens.

j’ai du te faire l’amour

nuit 6

Tu nous n'osons aller nous coucher, une peur nous retient

nous nous serrons l'un contre comme des enfants ayant peur du noir

Mon sperme coule en toi comme les larmes que nous versons

Nuit blanche, au petit matin, soleil sur un lac gelé

J'ai du te faire l'amour

Nuit 7

foules de gens anonyme, rêvant de retour ou de départ

il y a encore un instant nous serrions comme des naufragés

J'ai vu ton dos se fondre dans la masse, tête baissée tu es partit

je ne veux pas que tu te retourne

Nuit dans l'avion, sommeil ne venant pas, je sombre

j'ai du te faire l'amour


Quelque part au-dessus de l’atlantique Mars 2007




Publicité
Publicité
Publicité