ARAGON DISAIT Tes yeux sont mon Pérou ma Golconde mes Indes
modestement je réponds au poète tu es ma brise du soir descendant de la montagne
Tu es pareille au ruisselet fougueux jaillissant de la source
ruisselet devenant rivière coulant au milieu des prés
majestueux devenant fleuve traversant des villes orgueilleuses
humble finissant sa course dans l'océan mère
tu es pareille à Colombe rêvant des Indes mythiques
genoux à terre baisant la terre des caraïbes
tu es aussi torride que la fournaise l'écrasant de son poids
tu es orgueilleuse lorsque penché sur moi tu me domines visage en sueur dans après midi d'amour
Tu es soumise comme Justine subissant les perversités de ces amants
Tu es maîtresse quand de ta bouche tu tires mon offrande
Tu es femme lorsque tu te déplaces fière aux milieux d'hommes applicateurs
tu es jalouse lorsqu’une femme se penche sur moi pour glisser mots à l'oreille
Tu es féline comme chatte lorsque croupe lever, tu attends mon assaut
Tu es opéra lorsque de ta gorge sort ta mélopée jouissance
tu es fontaine lorsque tu m’inondes de ta rosée divine
Tu es mourante lorsque d'un dernier soubresaut tu tends sous mon doigt fouilleur
tu es mon amie lorsque tu écoutes mes confidences le sourire grave
Tu es ma maîtresse lorsque tu m'offres ton corps
Tu es ma femme lorsque tu penses mes blessures
Tu es mon avenir, mon passé, ma finalité
Comme disait ARAGON aussi LA FEMME EST L’AVENIR DE L'HOMME !
Yannick dimanche 2008